Les italiens à la conquête du marché algérien

l’Econews – 08 Décembre 2013

Dans un forum d’affaire organisé ce matin à Alger une vingtaine d’entreprises italiennes ont été présentes afin d’inspecter les possibilités d’accords et d’association avec leurs homologues algériennes notamment dans le secteur de la mécanique et du bâtiment.

Organisé par la chambre de commerce italo-arabe (CCIA), le forum a permis à plusieurs intervenants, d’une part et d’autre, d’afficher leurs ambitions ainsi que leurs capacités de productions dans plusieurs spécialités.

Pour le président du forum l’italien Sergio Marini, l’Italie possède diverses spécialités industrielles à travers lesquels elle peut venir en aide aux partenaires algériens qui ne manquent pas de volonté de produire.

Pour sa part, Wassila Mouzai commissaire aux comptes dans un cabinet d’audit a présenté pour la délégation italienne les différentes dispositions juridiques que comptent les activités commerciales en Algérie. Mais, il est opportun de préciser dans ce contexte que les dernières modifications qu’a connu le code des marchés publiques ainsi que les mesures prises dans la loi des finance complémentaire de 2009 (règle de 51/49), semblent joué en défaveur des investisseurs italiens qui préfères dans ces conditions les marchés voisins notamment la Tunisie ou ils ont conclus plus de 1000 partenariats.

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Rencontre sur le transfert de dividendes – CCIAF

Le Cabinet WM a participé le 12 février 2014, à une rencontre organisée par la Chambre de Commerce et d’industrie Algéro-Française et qui a traitée  sur “Le transfert de dividendes à l’étranger”.

Mme Mouzai Wassila  et Me Lezzar Nesreddine ont également rappelé le rôle de l’ICC en exposant : “L’arbitrage International : litiges commerciaux et contrats

Consultez les deux articles : 1 – 2

Journée d’étude sur la loi de finances complémentaire 2010

Une journée d’étude sur «la loi finances complémentaire 2010» a été organisée il y a quelques jours au niveau du siège de l’Assemblée populaire de wilaya de Relizane avec la participation des opérateurs économiques de la wilaya de Relizane.

Sous le haut patronage du wali de Relizane, la Chambre de commerce et d’industrie Mina de la wilaya de Relizane  a organisé cette journée pour la présentation de la loi de finances complémentaire 2010 ainsi sur les mesures en faveur des entreprises, de la promotion du sport et autres mesures. L’ouverture des travaux qui a été faite par Zerrouki Mohamed, président de la Chambre de commerce et d’industrie qui a salué les présents, le P/APW de Relizane, le directeur de la CCI, le premier vice-président de la CCI, le directeur des impôts, le directeur de la PME, et des opérateurs économiques de la wilaya à cette importante journée, a été suivie par une intervention présentée par Mme Wassila Mouzaïa, commissaire aux comptes ayant pour thème «La loi de finances complémentaire 2010». Mme Wassila Mouzai a présenté la loi de finances complémentaire 2010, loi de finances 2011, aussi elle a présenté les principales dispositions de la loi de finances 2011. La rencontre a pour objectif l’échange des expériences et le suivi des dernières dispositions dans ce domaine qui connaît une «évolution rapide», ont indiqué les organisateurs qui soulignent, par conséquence, l’importance de la formation continue. Un long débat a eu lieu entre l’assistance et les organisateurs.

A. Rahmane

les investissements étrangers en Algérie

«Des problèmes certes, des profits aussi»
Mme Mouzai Wassila – Midi Libre interview  – Février 2009

édition du 7 Fevrier 2009

« Les entreprises étrangères qui sont installées en Algérie parlent toujours de problèmes, mais oublient d’évoquer leurs chiffres d’affaires réalisés, Il ne parlent pas non plus de la fiscalité en vigueur qui est beaucoup plus souple que dans leurs propres pays » a estimé l’ancienne magistrate. Elle citera, sur ce dernier point, le cas de la Belgique où l’impôt sur le revenu global (IRG) qui a atteint les 55 %.

D’un autre côté, M. Nasreddine Lezzar , spécialiste juridique a présenté, pour l’occasion, les spécificités du marché algérien, en détaillant sur le dispositif d’accompagnement des entreprises pour qu’elles puissent concrétiser leurs opérations d’exportation. Par ailleurs, l’attachée économique de l’ambassade de Belgique à Alger, Mme Kathlin Fruithof, a dressé, lors de son intervention, un tableau optimiste sur les perspectives du marché algérien qui offre de larges opportunités pour les entreprises belges. Elle affirmera, a cet effet, les bonnes perspectives économiques de l’Algérie, qui se caractérisent notamment par une stabilité politique et un vaste programme d’investissements publics. Tout en informant les participants sur la bonne production nationale d’hydrocarbures (1,4 million de barils/jour). « Les recettes pétrolière permettent à l’Algérie de faire face à ses besoins d’importation et d’investir pour moderniser le pays, de développer de grandes infrastructures, d’améliorer des conditions de vie de la population et de moderniser le service public» a-t-elle dit. Cette dernière a même incité les entreprises de son pays à regarder vers l’Algérie, puisque la crise économique mondiale touche la Belgique. « Il y a énormément de choses et de projets à faire » a-t-elle souligné. Elle invitera ensuite les entreprises belges d’ingénierie et de conseil, d’industries ainsi que celles spécialisées dans l’exploitation d’infrastructures, de participer aux appels d’offres internationaux en sous-traitance ou en partenariat avec des entreprises algériennes, via le code algérien des marchés publics ou le code du BAOSEM (Bulletin des appels d’offres du secteur de l’Energie et des Mines). « Le message principal qu’on a voulu transmettre, c’est qu’il y a énormément à faire, et il y a beaucoup d’entreprises qui pourraient avoir des marchés intéressants en Algérie, mais pour ce faire, une attention complète est nécessaire. C’est un processus très intense pour développer ce marché, mais en contrepartie on peut attendre de gros projets » a-t-elle déclaré, à l’issue de cette rencontre. Pour rappel, une importante délégation d’hommes d’affaires belges a participé à ce séminaire consacré à l’approche du marché algérien et plus spécifiquement l’approche par la participation aux appels d’offres. A noter enfin que Bruxelles Export, créé pour être au service des exportateurs bruxellois, réunit les forces vives de trois organismes publics et privés de la région : la Direction du commerce extérieur du ministère de la région de Bruxelles-Capitale, la chambre d’industrie et de commerce de Bruxelles et l’Union des entreprises de Bruxelles.

A. B. – Le soir d’algérie

les problématiques de la profession à la lumière de la nouvelle loi 10-01

«Nous militons pour l’indépendance de la profession d’expert comptable et de commissaire aux comptes»

Mme Wassila Lerari-Mouzai concernant la loi 10-01

Rencontrée lors du séminaire de Finances & Conseil Méditerranée le 11 mai 2011 à Alger, Wassila Mouzai, commissaire aux comptes et expert-comptable, revient pour econostrum.info sur les problématiques de la profession à la lumière de la nouvelle loi 10-01. 

Econostrum.info : Les professions d’expert comptable et de commissaire aux comptes semblent traverser une zone de turbulence. Pouvez-vous revenir sur les derniers événements qui ont secoué la profession ?

Wassila Mouzai : Le premier reproche fait par les professionnels est que nous n’avons pas fait l’objet d’une concertation. Ni lors de l’élaboration de la loi, ni dans les textes d’application. Vers la fin du premier semestre 2010, en recevant le projet de loi, l’APN a demandé au Conseil de l’ordre de faire des propositions. Nous avons examiné le projet de loi et avons proposé 69 amendements.

Econostrum.info : Combien ont été retenus ?

Wassila Mouzai : Un seul sur 69 ! La seule concession accordée est la restriction de l’ouverture de la profession aux étrangers. La profession reste l’apanage des Algériens.

Econostrum.info : Pour quelle raison refusez-vous l’ouverture de la profession aux étrangers ?

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La fiscalité algérienne, la plus faible de la Méditerranée

Selon Wassila Mouzai, commissaire aux Comptes, la pression fiscale n’a pas baissé

Le ministre des Finances, Karim Djoudi, annonçait en mai 2009 que l’Algérie possédait le plus faible taux de pression fiscale de tout le bassin méditerranéen et que «ce taux continuera à être réduit tant que cela sera possible ». Lors de la dernière tripartite tenue en septembre 2011 entre le gouvernement, le patronat et la centrale syndicale officielle, un nombre considérable d’avantages fiscaux ont été accordés aux entreprises. 

L’impôt sur les bénéfices, l’IBS, varie de 19% dans les secteurs de la production à 25% pour les services. La taxe sur l’activité professionnelle (TAP) atteint 2 % du chiffre d’affaires alors que les cotisations sociales représentent 35 % du salaire brut, 26 % étant à la charge de l’employeur et 6 % à la charge de l’employé.

«Depuis 2009, la pression fiscale n’a pas baissé concernant les taux de référence. Mais les entreprises bénéficient de réaménagements des codes fiscaux, de certains impôts et des niches fiscales se sont développées » 

Wassila Mouzai, Commissaire aux Comptes.

Les niches fiscales s’appliquent notamment aux entreprises créées dans le cadre de l’Agence Nationale de Soutien à l’emploi de Jeunes, aux producteurs agroalimentaires ainsi qu’aux entreprises exportatrices hors hydrocarbures. Les investissements réalisés dans le cadre de l’Agence Nationale de Développement des Investissements, de l’ANSEJ, de la Caisse nationale d’assurance chômage sont exonérés de l’impôt.  

Artilce de “Amal Belkessam

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